Pour me laisser le temps de régler un problème administratif et faire un petit breack !

L'article ci-dessous étant prêt il est posté normalement

A bientôt !!!

Rupture

Vivre trente ans avec quelqu’un et s’apercevoir qu’il est un parfait inconnu ! 

Une vie heureuse ? Non pas vraiment ! Car le confort matériel n’apporte pas nécessairement le bonheur.  

Les mois et les années se sont écoulées. Quelques bons moments, un soutien sans faille dans le pire des coups durs… jusqu’au jour où j’ai dit :

Ça suffit, on arrête !!

Et ça s’est arrêté, après quelques mois d’attente pour vendre la maison, sans heurts puisque nous étions soulagés, l’un et l’autre, de reprendre chacun de son côté Sa route, plus longue pour l’un que pour l’autre.

Une rupture ? Cela peut se raconter en quelques mots… voilà qui est fait !!

Réalité ou fiction ??? Allez savoir !!!

Monelle - 2013

La fête au vent !!!  

Le dieu du vent !!  

Voilà ce que nous propose notre commandant de la quinzaine

 Lénaïg pour les Croqueurs de mots !

Quand le vent parfois se met en colère, ses hurlements dans les arbres effraient celui qui s’égare dans la forêt, pourtant il essaie de dire quelque chose, mais quoi ? Une histoire venue du fond des âges, une légende ?

Mais aussi, lorsque la nuit tombe et se pare de mille étoiles,  le vent sait se faire murmure… raconte des voyages, des amours éternels, et le promeneur se sent soudain apaisé, il rêve que l’un de ces amours sera le sien ! 

Le vent ? Mais il n’est pas unique, il y a celui du Sud, mais aussi celui du Nord ou encore le vent d’Ouest sans oublier celui de l’Est, alors soudain  remonte dans votre mémoire un poème :

La girafe et la girouette,
Vent du sud et vent de l’est,
Tendent leur cou vers l’alouette,
Vent du nord et vent de l’ouest.

Toutes deux vivent près du ciel,
Vent du sud et vent de l’est,
À la hauteur des hirondelles,
Vent du nord et vent de l’ouest.

Et l’hirondelle pirouette
Vent du sud et vent de l’est,
En été sur les girouettes,
Vent du nord et vent de l’ouest.

 
L’hirondelle fait des paraphes,
Vent du sud et vent de l’est,
Tout l’hiver autour des girafes,
Vent du nord et vent de l’ouest.

Robert Desnos (1900-1945), Chantefables et Chantefleurs 

Mais, au fait, ce promeneur… c’est peut-être moi qui me suis métamorphosée en hirondelle pour vous annoncer le prochain printemps ???

Monelle – janv. 2013

Silence… on tourne !!!  

Voilà le sujet proposé par Hauteclaire pour les Croqueurs de mots !

Seulement je ne suis pas une grande cinéphile n’allant qu’assez rarement au cinéma, alors construire un script pour faire une suite à un film qui m’a marqué n’est pas évident pour moi ???

L’un des films qui m’a marqué le plus est sans aucun doute « Des hommes et des dieux » mais pour moi il ne peut y avoir une suite  !

Aussi l’idée m’est venue d’écrire quelques mots sur des titres de films que j’ai vu ……

Dans un coin de France, une jeune fille Danse avec les loups, alors que près de là il y a son père… L’homme qui parlait à l’oreille des chevaux. Tous deux pareillement amoureux des animaux !

Plus haut, dans la montagne un petit garçon, en vacances chez son grand-père, était certain que l’avion Malabar-Princesse  qu’avait pris sa Maman était caché, là-haut dans la montagne, et qu’un jour il le retrouverait et il avait raison.

Pendant ce temps certains jouaient à la Guerre des Boutons  tandis que d’autres s’essayaient à devenir Les Choristes !  Et savez-vous que j’ai de la peine à reconnaître le petit Jean-Baptiste à la voix d’or dans ce grand jeune homme de J.B. Monnier qu’il est devenu mais dont la voix reste belle malgré sa mue !

Un jour de fin de printemps, Thierry est allé voir Le grand bleu… fasciné, il n’est pas ressorti de la salle pour le voir une seconde fois, « Je serai en retard, Maman » a-t’il laissé comme message … tellement fasciné qu’il a plongé dans l’océan pour toujours (une tendre pensée pour toi) !

Et moi dans tout ça ?  Eh bien moi, je ne suis même pas fichue d’écrire un script de scénario !!!

Monelle – janvier 2012

C’est lundi, le jour des Croqueurs de mots, piloté par Lilou-Fredotte, qui nous propose :  Rendez- vous au musée pour l’exposition Marc Chagall. Un tableau vous impressionne : La cuillerée de lait... Alors vous nous racontez !

Et pour corser le défi des mots imposés que vous trouverez en "italique" dans mon texte ! 

Encore un dimanche maussade ! Que vais-je bien faire ? Il y a bien cette réunion des bénévoles  mais pour une fois je n’ai pas trop envie d’y participer.

Oh là là ! Mon esprit vient de barrir… si, si je dis bien barrir et de plaisir en plus car il vient d’avoir une idée géniale ! Pourquoi ne pas aller au Musée voir l’exposition de Chagall cela me permettra sûrement de mieux l’apprécier (et oui, ma bonne dame, on ne peut pas tout aimer). Allez ! On se prépare…

Le bonzaï  ? Je m’en occuperais demain pendant que la lessive tournera !!

Qu’est-ce qu’il est beau ce Musée avec sa grande verrière. Il y a de belles statues et beaucoup de tableaux mais ceux qui m’intéressent sont dans une salle spéciale.

Me voilà arrivée, je chausse mon binocle et je commence ma visite. Tiens je n’avais jamais fait attention au fait que presque tous ses tableaux représentaient au moins un personnage, même petit comme dans son The Flying Horse… Il devait souffrir de solitude cet homme-là !!!  Ma visite se poursuit et je m’arrête devant un tableau qui me plait beaucoup plus que les autres. Comment il s’appellet’il ?

Zut mon binocle est tombé !

Alors, voyons : La cuillerée de lait ! Oui, celui-là  je l’aime bien, il y a de la vieille tendresse dans ce tableau !

J’arrive à la fin de ma visite et ressort du musée. Le temps est toujours maussade et je décide de rentrer dans ce bistrot pour y prendre un chocolat chaud.

Finalement ce fut une bonne journée !!!!

                                                                                Monelle – décembre 2012

C’est lundi, le jour des Croqueurs de mots, piloté par Suzâme, et pour une fois je n’ai pas trouvé le bon fil d’Ariane pour écrire un texte où il faut mettre un mot pour un autre, mais voilà ma petite tentative…

Petite promenade….

Me promenant le long de l’étang, j’ai rencontré un pavillon qui m’a proposé de venir me peigner avec lui, mais l’eau me semblait bien roide alors je lui ai dit bon … il s’en est allé car il était bâché !

Continuant mon chemin, je rencontrais un bouvreuil, la queue en grenache, qui semblait me réclamer des nuisettes mais j’en étais dépourvue, je dus dire à nouveau bon, lui aussi s’en est allé… encore un de bâché !!!

Alors je suis rentrée…  bâchée  !!!

Un banc public, une ruelle, une place, un arrêt de bus, etc..., un endroit qui ne vaut pas le détour sauf pour vous, voilà de quoi Enriqueta voudrait que nous parlions… mais une voiture, est-ce que cela irait ???

Photo prise par Dgidgi, début Août, ma voiture en compagnie de leur « Jules » !!!

Pourquoi une voiture ? Simplement parce que c’est la mienne et que vendredi nous nous sommes dit ADIEU   !! 

 Malgré ses 14 ans, elle est encore en pleine forme (malgré ses plaies et ses bosses) ce qui n’’est plus guère le cas de sa conductrice qui a un gros pincement au moral, car il s’agit d’une nouvelle page de tournée dans sa vie, mais il faut savoir être raisonnable.

 Pourtant elle, et les « sœurs » qui l’ont précédée, m’ont permis pendant presque quarante années de faire de belles escapades, de me conduire au boulot aussi bien sûr… je me sentais si bien derrière son volant car, pfuitt !! Sitôt assise, quelle que soit ma fatigue, celle-ci s’envolait… j’ai un témoin !!!

 Il me faudra m’habituer à me déplacer autrement… c’est la vie et puis tant d’autres le font… pourquoi pas moi !!

 Un billet personnel n’’est pas dans mon habitude, mais là j’en avais besoin !!! 

Photo du Net

Il y a bien longtemps déjà, c’était les vacances d’été… à la campagne, tout près de la Saône. De temps en temps Papa, pour m’occuper mais aussi pour le plaisir de passer un moment seuls tous les deux,  m’emmenait pêcher la grenouille. Pour moi c’était un grand moment de bonheur.

Ce jour-là il me réveillait de bonne heure et après avoir dévoré une tartine de pain (sans beurre, c’était la guerre)  trempée dans mon café au lait, nous partions munis de nos « cannes à pêche » spéciales grenouilles qui, en fait, était un simple morceau de bois muni d’une petite ficelle au bout de laquelle dansait un morceau de tissu rouge dissimulant un hameçon…

Papa connaissait les bons coins, là où il y avait des roseaux, cachettes de ces demoiselles ;  nous faisions le moins de bruit possible et leur chant nous permettait de les situer. Je me souviens de ma patience pour agiter ma canne et de ma joie lorsqu’une imprudente se laissait attraper…

-      Papa, Papa, j’en ai une, l’appelais-je doucement, sinon je me faisais gronder

 Il venait à ma rescousse, détachait ma prise et la mettait dans la petite bourriche. Pendant deux ou trois heures nous étions les maîtres du monde, mais le temps passait, la fillette que j’étais se lassait vite et puis Papa attrapait beaucoup plus de grenouilles que moi… alors j’étais un peu vexée !

Photo prise à l’Etang Joanna-Maria (26) en 2011

 Une fois rentrés, il s’occupait de les préparer et Maman se chargeait de les cuisiner…  vous ne pouvez pas savoir comme c’était bon… mais moi si   !!!

                                                                                         Monelle – juillet 2012

Vous raconterez - en mots ou en photos ou en dessins - votre grenier.  
Celui de chez vous ou le grenier imaginaire dont vous rêvez ... 

Le grenier de Grand’Mère !

Ce sont les vacances et dehors il pleut ! Caroline est désœuvrée et ne sait pas comment occuper les heures qui défilent lentement, à dix ans on ne joue plus à la poupée et elle vient de finir son livre.

 Soudain une idée germe dans son esprit…

-       Et si je montais dans le grenier !! 

 Sitôt pensé, sitôt fait.  Elle monte les escaliers et découvre qu’il y avait plein de poussière et de toiles d'araignées ; pas très rassurée, elle s'avance quand même, sa curiosité étant la plus forte.

 Quel bric-à-brac, des cartons, des outils, un gros coussin, un mannequin de couturière... tiens Grand'Mère cousait ?? Soudain son regard fut attiré par une très grande valise. Que pouvait-il y avoir dedans ?

 Après avoir bataillé avec la serrure et soulevé le couvercle, ses yeux brillent de surprise : sur le dessus, il y avait d'abord une belle capeline, un peu jaunie, qu'elle s'empresse de mettre sur ses cheveux, puis un tout petit sac couvert de perles blanches. Mais aussi, soigneusement pliée dans du papier de soie, une belle robe que, tout d'abord, elle pense être celle d'une princesse ; poursuivant sa recherche elle voit un grand cadre dans lequel son Grand'Père et sa Grand'Mère souriaient, elle portait la jolie robe, elle comprit alors qu'il s'agissait de sa robe de mariée.

 Très émue, elle hésite à poursuivre... il y avait des cartons à chaussures dont l'un contenait des petits souvenirs, un autre des photos les représentant ensemble, mais aussi son aïeul en soldat. Une autre boîte contenait des lettres... mais là s'arrête sa curiosité car ces lettres contenaient leurs secrets et il y avait certainement la dernière... datée de juillet 1917 !!!

 Elle range tout soigneusement et elle redescend lentement, laissant le grenier à sa poussière et ses toiles d'araignées, ses yeux brillent mais cette fois de larmes et elle enfouie son émotion dans la fourrure de Mimi, la petite chatte, montée à sa rencontre !

Monelle – oct. 2012

Pour Les "Croqueurs - Défi n°88

Proposé par "Un soir Bleu"